SANTÉ : LE MÉDECIN CAMEROUNAIS, AIME BONNY DONNE DES PISTES POUR RÉDUIRE LA MORTALITÉ CARDIO VASCULAIRE….

C’était à l’occasion de CARDIOEGYPT2023. Il lui a été demandé par le comité scientifique du 50è congrès de la société égyptienne de cardiologie de donner une leçon sur l’état des lieux de la prise en charge des maladies arythmogènes (pourvoyeuses de troubles du rythme cardiaque) en Afrique, et d’indiquer les pistes de progrès pour réduire au maximum la mortalité cardiovasculaires due aux arythmies cardiaques. WEEK INFOS publie son exposé.

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De façon générale, les maladies cardiovasculaires sont en nette progression en Egypte et dans tous les pays du monde, notamment les pays à revenus intermédiaires ou faibles dont l’Afrique.

Le DIABÈTE est un véritable problème de santé publique en Egypte, plus fréquent que dans plusieurs pays européens.

L’HYPERTENSION ARTÉRIELLE concerne 25% d’une population de 108 millions d’habitants, c’est dire si il s’agit d’un véritable problème de santé publique. Il est donc urgent de mettre en place des politiques de santé publique contraignantes telle que la réduction de la consommation du sel.

LE SEL: CET ENNEMI DU CŒUR ET DES VAISSEAUX

En effet, j’ai pu constater l’excessive consommation du sel dans les mets égyptiens. Alors que la consommation normale doit être< 6g/j, mon palais me fait dire qu’on devrait être à plus de 8g/j ici: une bombe à retardement pour le cerveau, le cœur et les reins.

LE JEUNE AGE NE FAIT PLUS LE LARON

Il a également été observé une plus importante précocité des maladies cardiovasculaires en Egypte, phénomène observé également partout dans le monde. Les changements climatiques y sont pour quelque chose.

Le COEUR DE LA FEMME fut aussi à l’honneur lors de ce congrès, avec plusieurs sessions relevant l’importance de la maladie coronaire (cardiopathie ischémique) chez la femme : prévalence superposable à celle de l’homme, retard de diagnostic, pronostic plus péjoratif.

La CARDIOLOGIE DU SPORT et la MORT SUBITE ont eu droit à des mises aux points intéressantes : la répétition des examens (dont l’ECG) annuellement permet d’augmenter la détection des maladies cardiovasculaires sous-jacentes qui font le lit de l’arrêt cardiaque du sportif. »

Par BONNY Aimé