Economie

RECESSION: LE GOUVERNEMENT VEUT ABANDONNER LE CHANTIER DE L’AutoRoute DOUALA-YAOUNDE.


par LCC
Selon l’activiste Shance Lion généralement bien introduit, FAUTE D’ARGENT, L’ÉTAT ENVISAGE D’ABANDONNER 《LES PROJETS STRUCTURANTS DE DEUXIÈME GÉNÉRATIONS 》Les projets sont selon cette source :


●L’autoroute Yaoundé-Douala
●L’autoroute Edéa-Kribi
●Douala-Limbe
●La construction de la route Kentzou-Yokadouma-Moloundou
●Le bitumage de la route Batouri-Kentzou,
●La phase II des travaux de construction du Port en eau profonde de Kribi (Sud),
●Le port en eau profonde de Limbé (Sud-Ouest),
●La construction des lignes de chemin de fer Douala-Limbé et Ngaoundéré-N’Djamena,
●La construction de nouveaux aéroports à Douala, Edéa et Kribi,
●La construction des barrages hydroélectriques de Menchum (Nord-Ouest) 72 MW et dont le coût des travaux est estimé à près de 163 milliards de Fcfa ; de Katsina-Ala (285 MW) ; Song-Ndong (270 MW), etc.


Confronté à des tensions de trésorerie, le gouvernement opte pour l’achèvement des projets de première génération en cours. En attendant le rétablissement des équilibres, les partenariats public-privé privilégiés. Le gouvernement va consacrer prioritairement les ressources disponibles au financement des travaux d’achèvement des projets de première génération en cours. Ceux-ci avaient été lancés au cours de la décennie 2010-2020. Sur ce chapitre, outre le Projet d’alimentation en eau potable de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga (Paepys) et le barrage hydroélectrique de Nachtigal (420 MW) dont la mise en service est annoncée dans les prochains mois, seuls 5 grands projets sont achevés à ce jour sur les 11 lancés il y a 10 ans ou plus. Dont « La première phase de l’autoroute Yaoundé-Douala (60km), qui a déjà croqué près de 500 milliards de francs et qui n’est toujours pas achevée. Le durcissement des conditions financières mondiales consécutivement à l’inflation générée par la crise du Covid-19 et la guerre en Ukraine, limite davantage les capacités des États, africains notamment, à s’endetter pour financer leurs projets de développement. Au Cameroun, le gouvernement s’apprête, faute de financements, à mettre entre parenthèses les projets structurants dits de seconde génération. Ceux-ci – un millier – couvrent plusieurs secteurs infrastructurels, à l’instar du secteur routier dont les besoins en financements s’élèvent à plus de 4 450 milliards de Fcfa.
Source : Shance Lion

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