MANŒUVRES : UNE OPÉRATION DE SAUVETAGE DU PR NOËL ESSOMBA INÉLIGIBLE À L’ONMC LANCÉE…
Par LM
Après quelques mois d’accalmie à l’ONMC, et alors que les médecins rêvaient déjà d’un processus électoral transparent et équitable comme l’a recommandé le chef de l’Etat au PM, ( le Minsante a été dessaisi de l’organisation ), voilà les vieux démons des tripatouillages et autres manœuvres souterraines qui reviennent. L’objectif semble le même : Imposer un candidat qui ne remplit les conditions d’éligibilité requise pour la présidence du Conseil de l’Ordre des médecins.
LES FAITS :
Une réunion est convoquée à la Primature ce mercredi 03 Août. Sont concernés : La trésorière de l’Ordre, la Commissaire aux comptes, 06 médecins » seniors » dans le cadre de la plateforme mise en place par le PM pour le processus devant conduire à l’organisation d’une AG de l’Ordre.
Première remarque : Alors que les précédentes rencontres de cette plateforme d’échanges se tenaient en présence de tous les 07 candidats à la Présidence de l’Ordre, la réunion de ce jour ne se tiendra qu’en présence des responsables de la primature, du Minsanté et des 06 médecins conviés. De ce premier constat, des médecins rencontrés par un confrère soupçonnent à raison une » opération de sauvetage d’un candidat non éligible » à la Présidence du Conseil de l’Ordre. Noël ESSOMBA, l’actuel DG de l’hôpital serait ce candidat. On le dit soutenu par le ministère de la Santé publique.
Un médecin Gynécologue en service à Garoua cité par ce confrère dénonce cette rencontre qui
viserait à adopter un plan pour le remettre en selle. Bon à savoir,
Noël ESSOMBA, est non éligible après le toilettage des listes électorales fait par la commissaire aux comptes et la trésorière aux comptes sous les auspices de la plate forme d’échange mise en place par le PM. » Sinon, pourquoi une telle prévenance à son égard au point de convoquer toute une réunion pour l’entendre ? »
S’interrogent alors des médecins.
» Simple: on voudrait imposer un candidat qui ne répond pas aux critères basiques et n’est en rien un modèle en matière d’éthique et de déontologie » Réagit le notre source. Celle ci énumère 03 raisons essentielles pour lesquelles le Pr Noël Essomba ne saurait être éligible à la présidence de l’ONMC:
1) Les incompatibilités «
« Notre confrère est 3 -ème adjoint au Maire à Douala 1er. Or selon les textes sur les collectivités territoriales décentralisée au Cameroun, ce poste est incompatible avec toute autre fonction élective. A date, il n’a pas démissionné de ce poste de 3 -ème adjoint au maire »
2) Violations des dispositions du code déontologie et autres….
» Nos textes, que ce soit la loi Août 1990, son décret d’application de juillet 1992, et même le code de déontologie adopté en juin 2022, le disqualifient
totalement du jeu électoral au sein du Conseil l’Ordre: Il aurait fallu qu’il soit Membre du Conseil sortant, et qu’il ait RÉGULIÈREMENT payé toutes ses cotisations depuis son inscription à l’Ordre ( article 98 du code de déontologie) Explique le gynécologue qui dit avoir » des documents qui indiquent qu’en 2012, le Pr Essomba cumulait 09 années d’arriérés de cotisation pour lesquelles il va faire une avance de 100.000 FCFA sur les 240.000 FCFA dus. Le 05 Décembre 2022, dans le but de participer à l’Ag, il va verser dans les caisses de l’Ordre la somme de 273 600 fcfa, représentant encore les arriérés de 2013 à 2022.
3) entraves à l’éthique et à la déontologie
» Notre confrère qui se bat becs et ongles pour présider aux destinées de l’ONMC est un anti modèle, sur le plan de l’éthique, et de la déontologie, un » mauvais exemple pour les jeunes médecins »
Le Pr Noël Essomba est à en croire plusieurs autres médecins, un » mauvais exemple » pour ce qui concerne l’éthique et la déontologie au sein de l’Ordre.
« Il est inadmissible que ce » vieux médecin », en 20 ans de pratique n’ait payé que 2 fois ses cotisations » Constate le Dr P. L
Ce dernier révèle que les médecins ne vont pas accepter cette forfaiture » Nous attendons la publication officielle des listes électorales. Nous savons que la Commissaire aux comptes et la trésorière ont déjà bouclé ce travail de toilettage en expurgeant les 638 électeurs à problème. Nous n’accepterons pas de tripatouillages, et nous allons encore saisir le chef de l’État si jamais ce qui se susurre où se murmure là est vrai… » Affirme un médecin, à Bertoua cité par notre confrère.
Affaire à suivre.