Economie

DIFFICULTÉS : COINCÉ DANS SON PROJET DE FUSION, LE PRÉSIDENT DU GICAM, CÉLESTIN TAWAMBA OPTE POUR UN PASSAGE EN FORCE…

( A quelques semaines de la fin de son mandat, l’actuel président du GICAM n’a pas bouclé le projet de fusion. Il vient d’imaginer une alchimie pour se maintenir à la présidence..

L’on en vient à regretter le GICAM de André Siaka, Olivier Behle, André FOTSO, Martin Abega, Francis Sanzouango. A cette époque là, obtenir une information du GICAM était un véritable jeu d’enfants pour les journalistes.
André Siaka avait institué un point de presse régulier avec les hommes de médias, Martin Abega avait donné une accréditation à tout journaliste à la recherche de l’information, André Fotso avait fait des journalistes ses  » amis ». C’était la belle époque. Et puis est venu Célestin Tawamba. Méthodes rustres, violence verbale contre les hommes de medias, chassés, et insultés. Aujourd’hui, les évènements du GICAM se tiennent en présence d’un ou d’eux journalistes choisis par le  » Président ». Difficile alors d’avoir la moindre information  » in » du Groupement Intetpatronal du Cameroun ( GICAM) . Pourtant des choses s’y passent, de bien graves. Entre le silence complice de certains adhérents, la peur des représailles, il est difficile d’avoir de savoir exactement ce qui s’y passe. Il y’a quelques mois, l’actualité au sein du principal mouvement patronal du Cameroun était l’affaire de la fusion – dissolution du GICAM. Ou en est- on aujourd’hui ? Et ceux qui suivent l’actualité économique au Cameroun de rappeler que le mois de décembre qui arrive à grand pas sera le mois de tous les changements au GICAM. Voici pourquoi…
Si le processus de fusion dissolution voulu et enclenché par l’actuel président Célestin Tawamba n’aboutit pas avant décembre prochain, M Tawamba devra alors quitter le poste de Président, après avoir consommé ses deux mandats. Malheureusement pour lui, son plan ne marche pas comme comme il avait prévu. Selon les sources de WEEK INFOS, l’équipe de l’actuel boss du GICAM est obligé de faire feu de tout tout bois pour boucler la procédure de fusion, soit trouver un stratagème pour proroger son mandat. C’est que, depuis près de deux mois, le projet est dans l’impasse. Les amis d’hier n’arrivent pas à s’entendre sur certaines modalités. ( On parle de distribution des postes et autres) On parle de mésentente entre Nyodog, Tawamba et autres. Et le temps ne fait que s’écouler. A la régulière, il faut bien une Assemblée générale de dissolution du GICAM et surtout receuillir 75 % des votes.  » M Tawamba n’est pas sûr d’avoir cette majorité là… »
Plus grave encore, même an cas de convocation d’une assemblée générale de dissolution, il faudra bel et bien respecter les conditions de délais de convocation.
« Cette assemblée générale de dissolution aurait déjà dû être convoquée. On est hors délais », explique une source cité par un confrère.

A suivre sur weekinfos.com…

C’est donc compliqué pour l’industriel Célestin Tawamba et il ne lui reste que des actions au forceps.
Une source interne nous apprend qu’un  » briefing » de l’Ag du 11 juillet à été fait récemment par le président du GICAM avec ses soutiens et entre autres sujets discutés, la prorogation du mandat actuel du président. Vrai ou faux…Dans tous les cas de figure, ceux qui sont opposés à la dissolution du GICAM sont décidés à faire barrage à cette autre  » imposture ».  » Nous avons appris qu’il veut faire passer en force une disposition pour proroger son mandat, il va nous rencontrer en chemin. Et nous sommes décidés. Certains de nos collègues qui étaient encore dans le doute ont vu le vrai visage de Tawamba. Il veut le pouvoir à tout prix… »
Il est à noter que certaines procédures judiciaires intentées par le groupe Emmanuel Wafo sont toujours en cours et devront aboutir incessamment. L’affaire de la fusion ECAM- GICAM est loin d’être terminée.
Récemment, attendu au GICAM pour un évènement sur le financement des entreprises au Cameroun, le ministre des Finances a brillé par son absence. Ce fait n’est pas passé inaperçu, et certains l’ont vu comme un desavoeu pour l’actuel Président qui se  » vanterait » selon nos sources d’avoir ses entrées à Yaoundé.
Affaire à suivre.
Marlyse Fokou

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