OPINION: » TRÈS HONTEUX QUE LA FECAFOOT PERDE LE CONTRÔLE DES ÉQUIPES NATIONALES QUAND… »

Par Albert Nguidjol ,ancien Secrétaire général adjoint de la Fecafoot

« Très HONTEUX que la Fécafoot perde le contrôle des équipes nationales quand un Footballeur est le Président de l’Instance Faîtière de notre Football.

C’est dramatique que ce soit la Présidence de la République qui retire cette gestion des équipes nationales à la Fécafoot pour incompétence, pour la ré-confier au Ministère des Sports qui avait déjà perdu cette rude bataille.

À dire que j’avais pris la décision DOULOUREUSE mais COURAGEUSE, de venir laver les voitures en plein air en hiver aux États Unis en 2001, à cause de mon combat farouche et forcéné pour la conquête de l’autonomie de la Fédération Camerounaise de Football.

Mes compagnons de lutte comme Iya Mohamed, Essomba Eyenga, Onana Vincent, Ndeh John, Jean Réné Atangana Mballa, Dr. Ngallé Mbonjo, (pour ne citer que ceux là) et moi nous battions donc pourquoi?

Quel malheur!

Quel dommage!

Quelle Bêtise!

Notre vive ambition était d’avoir une très grande Fédération à l’instar de ce que nous voyions en Occident et en Afrique du Nord.

Nous voulions d’une Fédération Nationale responsable et patriote, fonctionnant dans le respect des lois de la République et travaillant main dans la main avec la Tutelle, pour une promotion solide et durable du Football Camerounais.

Par rapport à ce vaste chantier, le chemin à parcourir était certes long et parsèmé de beaucoup d’embûches, mais notre volonté commune et notre union des coeurs et des esprits, pour servir notre Football étaient très au dessus de nos égos et de nos états d’âmes.

L’honneur de notre pays n’ayant pas de prix et nos différentes équipes nationales étant des grands leviers incontestables de notre souveraineté nationale, nous avons toujours rêvé de faire de la Fécafoot une vitrine de luxe du sport camerounais, sur le plan logistique, administratif, éducatif et compétitif.

J’aurais beaucoup à dire malheureusement cela ne sert à rien. Les cibles de prédilection supposées être les destinataires de nos messages, de nos cris et de nos pleurs quand le Football Camerounais devient la risée de tout le monde, semblent être indifférents et insensibles.
Albert Nguidjol