REGROUPEMENT: COMMENT LA COURSE AU POUVOIR VA ÉBRANLER ET » TUER » LE GICAM…
Par LCC
L’aura du GICAM actuel est l’oeuvre de certains pionniers, véritables capitaines d’industrie respectés. André Siaka, Samuel Kondo, André Fotso, Emmanuel Ugolini, Fosso( Fimex) etc…Ils ont donné au patronat Camerounais son éclat d’aujourd’hui et en ont fait le véritable interlocuteur du gouvernement. L’immeuble actuel du GICAM, situé en plein cœur du quartier Bonanjo, ses plus de 1000 adhérents répertoriés, ses services offerts sont des éléments de sa toute puissance. Comment comprendre que cette institution décide de fusionner avec un autre mouvement patronal au » charisme moindre » comme ECAM. L’histoire révèle que Protais Ayangma avait démissionné du GICAM pour créer son mouvement ECAM…L’actuel patron du GICAM lui même avait claqué la porte du mouvement et faisait même équipe avec Protais Ayangma du mouvement ECAM. Une décennie après, on en est à parler d’une fusion entre une entité viable connue, et une autre qui depuis lors cherche ses marques. A la réalité, c’est tout bénef pour Protais Ayangma qui sombrait déjà dans l’oubli et qui aura là l’occasion de revenir sur la scène. C’est encore tout « tout » bénef pour l’actuel Président du GICAM qui aura la l’opportunité de se maintenir à la tête du patronat Camerounais après l’expiration de ses deux mandats.
Voilà l’enjeu réel de cette bataille. Il eut été plus honorable pour Célestin Tawamba, de se prononcer clairement sur sa non candidature à la Présidence du mouvement même après l’acte de fusion GICAM-ECAM.
Emmanuel Wafo, la tête de proue des constestaires propose plutôt une fusion-absorption. Ce qui semble encore plus compréhensible. Ici, ECAM viendrait juste rentrer dans la dynamique déjà existante et qui a fait ses preuves. Car au fait : c’est ou l’immeuble siège de ECAM, quelles sont ses réalisations, qui sont ses adhérents ? On a vu un mouvement patronal né après ECAM à savoir le MECAM de Claude Abate, plus offensif que celui de Protais Ayangma. ( Le MECAM s’est retrouvé dans des voyages présidentiels)
Toutefois, le rêve de Emmanuel Wafo de postuler à la tête du mouvement patronal Camerounais à la fin de l’actuel mandat de Tawamba est légitime. D’ailleurs, cet opérateur économique était déjà l’un des piliers de la mandature André Fotso de regretté mémoire. Mais aura t’il le charisme des Siaka, Kondo, Ugolini, et autre Fosso? Il a beau être leader dans son secteur d’activité ( industrie chimique), mais reste peu visible dans l’environnement économique Camerounais.
Peut-il vraiment présider aux destinées du patronat Camerounais ? Le doute est permis. Mais on ne perdrait aussi rien à juger le maçon au pied du mur.
Dans tous les cas, c’est l’institution patronale Camerounaise qui se retrouve à la croisée des chemins. Entre la volonté affirmée d’un Célestin Tawamba à s’éterniser à la tête du GICAM, et le risque grand que l’auguste institution tombe entre les mains d’un » jeunot ».
Le GICAM respectée hier est aujourd’hui fortement ébranlée par ce vent.
Après l’Ordre des Médecins du Cameroun ( ONMC), c’est le tour du GICAM. Le pouvoir…le pouvoir..le pouvoir. Y mourir.
Léopold Chendjou
LE PRÉSIDENT DU GICAM ACCUSÉ DE SÉQUESTRATION D’UNE CADRE DE L’INSTITUTION…
Par LCC
Les faits semblent d’une certaine gravité. WEEK INFOS a appris que Dame Vanessa Loumou,