MANŒUVRES: COMMENT UN SUSPECT DANS L’ASSASSINAT DE MARTINEZ ZOGO A SOLLICITÉ EN VAIN L’INTERVENTION DE LA PREMIÈRE DAME…
Martin Savom, maire de la commune de Bibey est en prison dans le cadre de l’affaire Martinez ZOGO. Depuis le 1 er Mars dernier, on en sait un peu plus sur ce qui lui est reproché : complicité d’assassinat…Des personnes citées par la justice, il est avec Justin DANWE et… les seules dont le mot « assassinat » est utilisé. Cela peut être un indicateur de son rôle dans cette affaire, du moins qu’il peut avoir été un acteur majeur. Soit. L’on peut alors comprendre aisément pourquoi Martin Savom s’était » tellement agité » à un moment dans cette affaire. Alors que les premières interpellations dans l’affaire Martinez ZOGO avaient eu lieu depuis Février -Mars 2023, le maire se la coulait douce tranquillement chez lui. Convaincu de n’avoir laissé aucune trace derrière lui. Jusqu’à ce fameux le 20 Novembre 2023 lorsqu’il reçoit une convocation du juge militaire. La panique s’installe en lui, il lui faut » éteindre très rapidement ce feu ». L’idée de la lettre au chef de l’Etat lui vient en esprit. Il va alors rédiger une lettre au chef de l’État avec ampliation à des personnalités.
« J’ai été saisi le 20 novembre 2023 d’une convocation du tribunal militaire de Yaoundé, m’invitant à comparaitre le 22 novembre 2023 par devant le juge d’instruction Sikati II Kamwo Florent Aimé en service auprès de ladite juridiction.
Toutefois, au regard de mon agenda qui ne m’a pas permis de déférer à cette convocation ce jour, j’ai sollicité un report pour le 27 novembre 2023, date à laquelle j’ai effectivement déféré à cette convocation et auditionné en qualité de témoin dans l’affaire Commissaire du gouvernement et ayants droit de Mbani Zogo Arsène contre Danwe Justin, Amougou Belinga et autres.
Curieusement j’ai premièrement été surpris que le même jour la convocation m’a été servie par un militaire l’adjudant-chef Nkoa greffier au tribunal militaire, le lanceur d’alerte Boris Berthold a publié cette information, en me présentant comme ayant participé au dessein macabre du journaliste Martinez Zogo…. Deuxièmement, au cours de mon audition, aucune question ne m’a été posée en relation avec les faits qui font l’objet de l’information judiciaire. »
LE NOM DE CHANTAL BIYA…
Dans la suite de sa correspondance, Martin Savom se plaint de la fuite des documents officiels, et. surtout dénonce ceux qui veulent » salir » le nom de la Première dame, ternir l’image de la zone géographique de la première dame, – Bon à savoir, le maire de Bibey peut bien revendiquer une proximité géographique avec la commune d’origine de Chantal Biya.
Malheureusement, le clin d’œil adressé à la première dame ne passe pas. » Il s’agit quand même d’une affaire d’assassinat. Vous n’allez pas impliquer l’épouse du chef de l’Etat dans n’importe quoi… » Lui aurait dit une source à la Présidence. La manœuvre échoue donc. Dans l’entourage de la première Dame, personne ne prend le risque d’en parler à Chantal Biya. Toujours des sources de WEEK INFOS, SAVOM va se retourner vers d’autres personnes capables de le » sauver ». Malheureusement, l’affaire a déjà pris une autre tournure. Le Chef de l’Etat himself veut savoir ce qui s’est passé. Et voilà le maire de Bibey coincé. Résigné, il tente quelques manœuvres de sauvetage. Il a même pensé quitter le Cameroun malheureusement, les fins limiers étaient déjà à ses trousses.
Depuis le 1 er Mars dernier, l’on comprend qu’en réalité, Martin Savom en s’expliquant au chef de l’Etat s’accusait. Même le nom de la Première dame qu’il a utilisé ne lui a pas porté bonheur attendu…
LCC