GOUVERNANCE: STADE D’OLEMBE, GOUFFRE À SOUS ET VACHE À LAIT DES PRÉVARICATEURS.TASKFORCE EXPLIQUEZ VOUS !
Par E.N
Le stade Olembe de Yaoundé n’a pas été retenu par la CAF pour la suite des matches qualificatifs de la CAN 2024 en CÔTE D’IVOIRE. Ce » complexe » vanté comme un joyau sportif futuriste ne disposerait pas de toutes les commodités relatives pour une compétition internationale. Une honte pour le Cameroun, et surtout comme une insulte pour le chef de l’État dont on avait même voulu qu’il portât son nom. Dans ce scandale, l’on ne peut que s’étrangler de rage en se rendant compte que ce » truc », » machin » ne fut qu’une vache à lait pour des prévaricateurs de la fortune publique. Tenez, sur une enveloppe globale prévue de 55 milliards de FCFA, le constructeur de cette infrastructure Magil a déjà perçu, la somme de 42 milliards de FCFA représentant le coût des travaux, dont 38 milliards Fcfa du prêt-garanti et 4 milliards Fcfa du prêt-relais gouvernemental.
Ce qui semble surprenant à ce niveau est la célérité dans les décaissements autorisés par la TASKFORCE en charge du projet à la Présidence de la République. Selon des documents en possession, plus d’une douzaine de paiements autorisés par la TASKFORCE et à des intervalles rapprochés. Plus intéressant encore est
1) le ton et la teneur des correspondances du patron de la Task Force , le SGPRC au même destinataire la CAA…
2) le caractère URGENT des décaissements fait en juin, juillet 2021 alors que la CAN est achevée depuis le 09 février 2021.
Lorsqu’après moins de deux ans, ce terrain, objet de moult commentaires positifs et négatifs n’est pas pris en compte par l’instance faîtière du football en Afrique, on ne peut que se poser des questions.
Difficile à ce niveau de ne pas imaginer que des dessous de table ont circulé, des pots de vin ont été bus. A l’heure des comptes, on chacun veut sauver sa tête. Magil fait profil bas. Le Minsep que l’on dit à l’origine de la validation des décomptes se lavent les mains. La TASKFORCE peut- elle justifier pourquoi elle autorisait les paiements sans s’assurer de l’effectivité des travaux sur le terrain ? Est ce possible que le chef de l’État ait instruit le paiement des factures d’un prestataire malgré les alertes lancées par les services de renseignement et la presse sur l’incapacité de Magil à réaliser ces travaux. Vous avez dit CANGATE, ce dossier sera ouvert un jour…