Société

DISSOLUTION DU GICAM: CÉLESTIN TAWAMBA VA T’IL ENCORE DEFIER LE MINAT PAUL ATANGA NJI ?

( En juillet dernier, malgré l’interdiction de l’autorité administrative, il a tenu une AG du mouvement patronal. Qu’en sera-t-il le 14 décembre prochain ?)


Célestin Tawamba est déterminé à tenir  » son Assemblée » générale extraordinaire le 14 Décembre prochain. Au programme : la présentation des statuts, la présentation du règlement intérieur, la présentation de la nouvelle identité visuelle, l’approbation des textes constitutifs, résolutions, questions diverses.
Ce sera le tournant majeur du projet de dissolution de l’historique GICAM porté par Célestin Tawamba. Au delà des raisons d’unité des mouvements patronaux Camerounais, l’objectif majeur pour M Tawamba est d’obtenir un troisième mandat ( il a consommé les 02 mandats légaux à la présidence,) dont les portes lui seront ouvertes avec la création d’un nouveau mouvement patronal. Sauf que l’affaire n’est pas pliée, et l’on s’achemine progressivement vers une impasse semblable à l’Ordre des médecins. De réelles dissensions internes entre les adhérents du GICAM ont cours. Ainsi, des membres du groupement n’entendent pas de cette oreille cette fusion dissolution du GICAM et comptent bien le démontrer. Et du coup, l’idée d’une interdiction de cette AGE plane. Bob à savoir,
dans l’affaire de l’interdiction du congrès du PCRN prévue à la mi Décembre à Kribi, l’autorité administrative a motivé sa décision par un risque sérieux de menace à l’Ordre public ( malgré le fait que la rencontre se tenait sur un site privé). La prochaine Assemblée générale extraordinaire du GICAM du 14 décembre prochain se tient donc dans un même contexte de friction interne. Et l’autorité administrative risque malheureusement encore de jouer les arbitres. Le 11 juillet 2023, Célestin Tawamba, Président du GICAM avait ouvertement défié le ministre de l’Administration territoriale, en empêchant au Sous préfet de l’arrondissement de Douala 1 er d’avoir accès aux locaux du GICAM. Va t’il encore le refaire ?  » On verra » Répond notre source, responsable dans ce dossier.

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En résumé, on est en face des divergences graves et sérieuses entre les membres de ce mouvement patronal. D’un côté , une frange portée par l’actuel président Célestin Tawamba décidé à dissoudre le GICAM par fusion avec ECAM.
En face, un groupe d’adhérents porté par l’industriel Emmanuel WAFO.Il est soutenu par certains grands noms de l’économie camerounaise à l’instar de André Siaka, Olivier Behle…. Ceux ci avec arguments pertinents s’opposent à la mise à mort de l’historique GICAM , proposant une fusion absorption avec ECAM, du moment où ce dernier mouvement « n’a rien » sur le plan patrimonial. Dans sa manœuvre trompeuse, le camp de ceux qui veulent dissoudre le GICAM ont évalué à 0 FCFA la valeur actuelle de l’immeuble siège du GICAM. A l’observation,
l’actuel Président du GICAM est décidé à faire passer son projet coûte que vaille. En outre passant même ses compétences et attributions et surtout en violant de façon flagrante les textes de l’institution patronale.
En Assemblée générale extraordinaire (AGE) le 11 juillet 2023 seuls 73,7% (241 voix) ont été favorables à l’idée de la fusion ECAM -GICAM , la où les textes exigent 75 % …et l’avis du comité des Sages.Des recours ont été déposés devant es tribunaux de Première instance de Bonanjo et de Grande instance du Wouri afin d’obtenir l’arrêt du processus de fusion les magistrats devraient trancher dans les heures qui suivent.
Face à cette détermination « morbide » de Célestin Tawamba, Joël Sikam, Directeur général de FirsTansact International services (Fisco), Edith Fotso, PDG de la Société camerounaise des savonneries (SCS), Jean Bernard Djika (Fobs Limited) et Emmanuel Wafo, PDG du groupe MitChimie sont vent debout. Ils sont les faces visibles d’une véritable fronde interne de la majorité des adhérents qui par peur de représailles préfèrent l’anonymat, attendant le moment final.
Le 11 juillet dernier, l’image d’un Sous préfet et son état major rasant les murs au GICAM a fait le tour de la toile. Célestin Tawamba avait alors ordonné la fermeture de la grille principale pour empêcher à l’autorité administrative d’entrer dans l’enceinte du GICAM. Qu’en sera-t-il encore ce 14 Decembre?
Wait and see…
LCC

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