ASSASINAT: LE MINISTRE DODO NDOKE MORT POUR LE POSTE DE SGPRC…
On ne peut qu’aboutir à cette conclusion après avoir écouté cette éditorial du journaliste Sismondi Barlev Bidjocka sur sa radio RIS. Difficile de rester indifférent face au contenu de ce document.
UNITÉ DE TEMPS ET ACTION
LES ACTEURS : L’ex ministre des Mines Gabriel Dodo Ndoke décédé de manière brusque en Janvier 2023, Martinez Zogo, animateur radio, retrouvé mort sur un terrain vague après avoir été enlevé quelques jours avant et l’auteur de la chronique, Sismondi Barlev Bidjocka.
LE LIEU: A la résidence de fonction du ministre des Mines.
LA DATE : Le 13 JUIN 2022.
LE SUJET : L’antre du pouvoir de Yaoundé avec les méthodes mafieuses de certains membres du gouvernement qui privilégient leurs intérêts personnels au détriment de l’intérêt général, un chef de l’État « cerné » et » pris » en otage par des collaborateurs, une promesse de nomination au prestigieux poste de SGPRC…
Enfin le FIN MOT DE L’HISTOIRE : La possibilité d’être éliminé pour empêcher cette nomination. Fin Janvier 2023, après avoir travaillé toute la journée, le ministre Dodo Ndoke fait un malaise et décède quelques minutes plus tard au CURY.
Il est donc mort sans être nommé, comme il craignait.
Entremeteur
Pour résumer : En ce mois de Juin 2022, Martinez Zogo joue les entremeteurs entre le ministre des Mines et Sismondi Barlev Bidjocka, patron de RIS radio, très écoutée par ses chroniques matinales. Une fois chez le ministre, après les civilités d’accueil, le membre du gouvernement rentre dans l’objet de la rencontre. Il veut que Sismondi Barlev Bidjocka aide le chef de l’État à sortir de « là ». Il révèle au journaliste les dessous de l’affaire du gisement de fer de la Lobe, il parle des crocs en jambe de certains de ses collègues et autres collaborateurs du du Chef de l’Etat qui préfèrent s’enrichir. Et comble de révélations, il annonce avec confiance qu’il sera promu au poste de SGPRC. Une perspective qui l’inquiète tout de même, surtout que certaines personnes ne seraient pas contentes pour cette nomination.
Martinez Zogo de l’interrompre en le rassurant qu’il ne va pas mourir si jeune et le ministre de dire » je suis jeune mais la politique est vielle ».
Retour sur la conversation entre le ministre et ses hôtes : Le membre du gouvernement a dit avoir remis les documents et autres preuves accablants à Martinez Zogo qui devaient les mettre à la disposition de Sismondi Barlev pour exploitation.
Et jamais, jamais, Martinez Zogo n’a remis ses documents là au Journaliste. Sismondi dit avoir rappeler plus d’une fois Zogo pour la mise à sa disposition de ses éléments en vain.
On ne peut donc que s’interroger sur le contenu de ces documents ? Pourquoi Martinez Zogo ne les a pas remis à Sismondi? Voilà qui pousse ce dernier à imaginer que le harcèlement dont il se dit victime depuis quelques temps aurait un lien avec ces fameux documents. » Je ne les ai pas, je ne l’ai jamais reçu » s’écrie le journaliste.
Après cette éditoriale assumée par son auteur, la thèse de l’assasinat pure et simple du jeune membre du gouvernement n’est plus un sujet de discussion. C’est une thèse réelle. Et il le savait, d’où ses inquiétudes devant ses deux hôtes de ce jour là. Mais au fait, qui sont ceux qui étaient hostiles à sa nomination ? Pourquoi ? Et même , qui lui avait donné l’information concernant cette nomination ? En écoutant bien cet éditorial, deux raisons peuvent justifier une exécution de ce membre du gouvernement :
1) Ceux qui n’étaient pas contents de sa nomination, les jaloux..
2) Ceux qui le savaient détenant des documents compromettants sur eux. Et par extension, il ne serait pas aussi inutile de s’intéresser à la situation du chef de l’État telle que décrite par le défunt ministre:
Pourquoi parle t’il du chef de l’Etat pris en otage ? Par qui? Pourquoi ? Avec cette éditorial aussi, il se confirme que Martinez Zogo lui aussi était en possession des documents graves provenant du sérail. Il serait pourquoi pas devenu un témoin gênant comme dans la mafia.
Affaire complexe et compliquée.
LCC