GABON: QUAND IL EST TEMPS, IL EST TEMPS…
Par LCC
L’image d’un Ali Bongo demandant à ses amis de » make noise » fait pitié. Lui, le grand Ali Bongo, implorant » les bruits » de ses amis pour le sortir de sa galère. L’histoire ne nous dira certainement pas combien de meeting de l’opposition il a interdit du temps de sa superbe , lorsque celle ci voulait » make noise » pour dénoncer les travers de son régime. Ali a oublié l’époque, a confondu les périodes. La vielle recette de trucage des élections, de l’intimidation et de l’achat des consciences ne marche plus. Le réflexe atavique, mieux le » up eyes », qui consistait en la mise aux arrêts du de son principal challenger au lendemain du scrutin pour motif d’insurrection est révolu. Ali a coupé Internet au Gabon, il a chassé les médias venus couvrir les élections générales dans son pays. Malheureusement, la nouvelle conscience panafricaine était en avance. Du Burkina au Mali en passant par la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Sénégal, le Cameroun…la mobilisation était de taille. Et voilà le Ali Bongo devenu… Ali Baba, apeuré, inaudible, pleurnichard, tout seul. Dommage qu’il apprenne à ses dépens que
LORSQU’IL EST TEMPS, IL EST TEMPS…
Il y’a un temps pour partir. Triste.
Léopold Chendjou…
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