URGENT: CÉLESTIN TAWAMBA « BRADE » LE GICAM AU FRANC SYMBOLIQUE…
Ce matin au tribunal de Grande Instance du Wouri, des membres de l’auguste institution patronale vont essayer d’obtenir du juge des référés, l’annulation de cette opération qualifiée de » mafieuse » par plusieurs personnes. Mafieuse parce que la fusion GICAM/ECAM est soutenue par un tissu de mensonges grossiers et scandaleux avec pour dessein la braderie du patrimoine matériel et immatériel du GICAM. » Et ne serait-ce que pour cela, les membres et adhérents du GICAM doivent rejeter avec toutes leurs forces ce banditisme la » Explique notre source qui cite
le rapport du Commissaire à la fusion en charge d’évaluer les apports des deux entités GICAM et ECAM. A l’analyse, il conclut clairement que dans sa détermination morbide à la fusion, Célestin TAWAMBA est entrain de » brader au franc symbolique la mythique organisation patronale du Cameroun.
Ce commissaire à la fusion soutient dans son rapport que la bâtisse en plein cœur du quartier Bonanjo qui fait la fierté de l’institution patronale vaut aujourd’hui O FCFA. Le terrain de
1366 M2 sur lequel s’est immeuble est bâti est évalué à
125 000 000 FCFA. « Nous n’accepterons jamais une telle humiliation. C’est une insulte grave pour toutes les entreprises qui ont contribué à l’acquisition de ce terrain, à sa construction. Aucun de nos confrères dans l’UNIPACE ( patronat d’Afrique Centrale) n’a un tel siège… » Lance en colère un assureur.
Dans leur fougue de minorer ou sous-estimer le poids réel du GICAM, les porteurs du projet de fusion ont oublié les actifs immatériels du GICAM tels que les productions intellectuelles, les structures d’accompagnement des entreprises et autres ressources générées par ses activités.
Emmanuel Wafo et autres, opposés à la dissolution du GICAM sont convaincus que les arguments sont imparables, les faits sont clairs. Ils demandent à la justice, le changement du commissaire à la fusion, auteur du fameux rapport qui minorise ou minimise le patrimoine du GICAM.
» Nous avons confiance en la justice, ces magistrats qui vont plancher sur ce dossier n’ignorent pas où se trouve le siège du GICAM, la valeur d’un M2 dans ce quartier… » Explique à WEEK INFOS une source.
En accédant à la demande de changement du commissaire à la fusion, le tribunal mettra ainsi sous le coude l’AG du 11 juillet, du moins le point concernant la fusion, en attendant une évaluation plus juste des actifs du GICAM. » Ça ne passera pas, le GICAM n’est pas une coquille vide comme veulent nous le présenter les porteurs de la fusion. Dans tous les cas ce sera le rejet… » Lance un autre membre.